Stop au poulet morgue : quelle alternative locale ?
Depuis plusieurs années, l’Afrique de l’Ouest, notamment des pays comme le Bénin, le Togo, ou encore la Côte d’Ivoire, fait face à une problématique préoccupante : l’importation massive de poulets congelés, souvent appelés « poulet morgue ». Derrière ce terme, se cache une réalité aux conséquences économiques, sanitaires et sociales lourdes pour les populations locales. Face à ce fléau, des initiatives comme celle d’Africa Poulet Goliath (APG) émergent pour redonner à la filière avicole africaine ses lettres de noblesse.
Le « poulet morgue » : qu’est-ce que c’est ?

Le « poulet morgue » désigne les poulets congelés importés, souvent en provenance d’Europe, d’Amérique ou d’Asie. Ces produits sont, dans bien des cas :
- Vendus à très bas prix, défiant toute concurrence locale.
- Stockés pendant plusieurs mois (voire années) dans des congélateurs industriels.
- Souvent proches ou au-delà de la date de péremption lors de leur arrivée sur le marché africain.
- Incapables d’être tracés, ce qui rend leur origine, leur état sanitaire et leurs conditions de transport douteux.
Les impacts économiques et sanitaires
1. Un frein au développement de la filière locale
L’importation du poulet morgue déséquilibre complètement le marché :
- Les petits éleveurs locaux ne peuvent pas rivaliser avec les prix ultra-compétitifs des importations.
- Beaucoup se retrouvent en faillite ou contraints de changer d’activité.
- La chaîne de valeur locale (élevage, abattage, transport, transformation) s’effondre peu à peu, freinant la création d’emplois durables.
2. Des risques pour la santé publique
Le manque de traçabilité, le non-respect de la chaîne du froid, ou encore la manipulation frauduleuse des dates de péremption font du poulet morgue un danger sanitaire :
- Risques de salmonellose, de listériose, et d’autres intoxications alimentaires.
- Augmentation des cas d’hospitalisation liés à la consommation de viande avariée.
- Contamination possible par des résidus d’antibiotiques ou de produits interdits dans la filière européenne mais vendus en Afrique.
Des solutions pour un avenir plus sain

1. Encadrer ou interdire les importations douteuses
Certains pays comme le Bénin ou le Sénégal ont pris des mesures courageuses pour restreindre ou interdire l’importation de poulets congelés non conformes. Ce type de régulation :
- Protège les consommateurs.
- Redonne de la place aux producteurs locaux.
- Encourage la production nationale.
2. Soutenir les filières locales avec des produits comme le poulet Goliath
C’est là qu’intervient Africa Poulet Goliath (APG). Avec son modèle intégré et résilient, APG :
- Propose une volaille de chair robuste, élevée localement, selon des standards de qualité élevés.
- Assure une traçabilité complète, de l’éleveur à l’assiette.
- Crée de l’emploi local, en formant de nombreux jeunes et femmes aux métiers de l’élevage.
- Propose un produit plus nutritif, frais et adapté aux habitudes culinaires africaines.
3. Sensibiliser les consommateurs
Il est essentiel d’éduquer les consommateurs sur les dangers du poulet morgue et les avantages du poulet local :
- Campagnes de sensibilisation sur les marchés.
- Partenariats avec les restaurants, hôtels, et traiteurs locaux.
- Mise en avant des recettes traditionnelles valorisant le poulet Goliath.
Vers une souveraineté alimentaire durable
La lutte contre le poulet morgue n’est pas uniquement une affaire de prix ou de concurrence. Elle touche à la santé des populations, à l’autonomie alimentaire du continent et au respect du travail des producteurs locaux.
En soutenant des initiatives comme APG et en privilégiant des produits issus de l’agriculture locale, nous faisons le choix d’un avenir plus sain, plus éthique et plus prospère pour tous.
Envie de découvrir ou de cuisiner avec le vrai goût du terroir africain ? Essayez le poulet Goliath et soutenez une filière locale ambitieuse !

Salut, moi, c’est Shola ! Rédactrice de contenu web bilingue, je jongle avec le français et l’anglais pour donner vie aux mots. J’aime insuffler de la personnalité à mes textes, que ce soit avec une touche d’humour, une pointe de sarcasme ou une légère provocation malicieuse. Mon objectif ? Captiver, faire réagir et donner du relief aux idées. Passionnée par l’écriture, je me spécialise dans les articles de blog, les posts et les textes personnalisés (discours, rédaction et édition de livres…), en créant du contenu qui résonne avec le public et laisse une vraie empreinte.